Ces militantes féministes appartenant à différentes associations estiment qu’il est indispensable d’alerter les pouvoir publics, mais aussi de briser le silence qui entoure ces victimes et sensibiliser l’opinion publique et les médias, afin de dénoncer ces crimes.
Le 8 mars 1986, grâce à l’appui financier du Ministère des Droits des Femmes, le CFCV ouvre une permanence téléphonique nationale, gratuite et anonyme, pour donner la parole aux victimes, et par là, faire connaître la réalité du viol pour la personne et la société.
Cette permanence téléphonique, « Viols Femmes Informations », permet aux personnes qui ont subi des violences sexuelles de trouver une écoute, soutien solidaire, aide, et information.