Le premier « gouvernement Juppé » compte 27,9 % de femmes [1]. À ces 12 femmes sont confiés des postes de secrétaires d’État ou des ministères de second ordre. En France, où l’on n’aime guère que les femmes se mêlent de politique, celles-ci sont ironiquement surnommées « les Juppettes ». Elles sont remerciées six mois à peine après leur arrivée. Le second gouvernement n’en comptera plus que 12,5 % [2] : 4 femmes sur les 32 ministres et secrétaires d’État.
Las ! Ce gouvernement, dont 40 % des ministres sont issus de l’extrême droite, et plusieurs sont liés aux catholiques intégristes de l’Opus Dei, constitue un danger pour les droits des femmes. Celles-ci ne tardent pas à descendre en grand nombre dans la rue pour défendre leurs droits menacés.
Il faut attendre 2012 pour voir le premier gouvernement formé en parité exacte, sous la présidence Hollande.
