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1997

Les femmes s’en mêlent

Les femmes s’en mêlent (LFSM) est un festival itinérant ouvert à un large éventail de musiques, se déroulant dans plusieurs villes, qui met en valeur des artistes féminines.

Le festival démarre le 8 mars 1997, par une soirée organisée à Paris à l’occasion de la Journée internationale des femmes. Il s’appuie alors sur une programmation uniquement francophone : la Grande Sophie, Cornu, Claire Diterzi, TED, 2 Chord Genius… Les années suivantes, il s’étend en région et dans les pays limitrophes et élargit rapidement sa sélection à des artistes internationaux. C’est « un festival pêcheur de perles », selon l’expression de la critique musicale Françoise-Marie Santucci.

L’organisation du festival ne correspond pas initialement à une volonté politique d’agir en faveur de l’égalité hommes / femmes, mais de mettre en exergue la création féminine. Le festival a également organisé une soirée en hommage aux Pussy Riot, et il est associé depuis quelques années à une organisation non gouvernementale, Women’s Worldwide Web (W4), impliquée sur la promotion féminine dans le monde.

Depuis 1997, le festival a lieu chaque année peu après la journée des femmes, en mars ou avril.

Les chiffres sont éloquents : avec un enfant, superwoman travaille 70 heures par semaine, avec deux enfants, 72 heures (avec cinq, un peu plus, etc.).
Les super-pères, eux, en abattent 15 de moins.

Michèle Fitoussi - Extrait du Ras-le-bol des Superwomen - 1997.