Les députés français qui prennent la parole en 1967, 1971 puis en 1973 s’opposent de façon fanatique à la maternité volontaire. Les débats à l’Assemblée sur l’avortement et la contraception sont particulièrement houleux.
Ces messieurs semblent craindre que, libérées par la pilule et l’IVG, les femmes ne soient saisies d’une véritable folie lubrique. À les entendre, elles n’attendent que l’impunité sexuelle pour devenir des putes.
Propos entendus à l’Assemblée
« La fornication sera rationalisée par la contraception… C’est l’abominable exploitation de tout ce qu’il y a d’animal et de porcin dans l’âme humaine »
Jean Foyer
« L’anarchie des mœurs et la facilité décupleront des appétits sans frein… C’est une ouverture aux jeunes des portes de la licence »
Pierre Volumard, député de l’Isère
« Un tel texte ne peut que favoriser la dissolution des mœurs, voire, chez les esprits faibles, la prostitution »
B Talon, sénateur apparenté UDR
« C’est un encouragement à ce qu’on pourrait appeler une civilisation aphrodisiaque »
M Capelle, PDM
Ces mêmes députés s’opposeront farouchement à l’IVG.