Promotions shopping, réductions sur les épilations, le maquillage, l’électroménager, boissons ou roses offertes… Depuis quelques années, la journée est l’occasion d’opérations commerciales ou de communication qui détournent l’attention à leur profit, avec force stéréotypes réducteurs, transformant cette journée de lutte pour l’égalité, en grand shopping. On ne veut pas des cadeaux, mais des droits effectifs ! Dénoncez-les en les critiquant publiquement. Mais ne les relayez pas : ces marques comptent sur votre indignation pour accroître leur visibilité : ne les relayez donc pas, même avec un commentaire.
Boudez les marques sexistes
Marre qu’on vous prenne pour des dindes ? Dénoncez les récupérations commerciales qui sont faites de cette journée et boudez les marques qui la détournent en caricaturant les femmes.
- Journée internationale des droits des femmes : le pire du 8 mars, par Sophie Gourion, Tout à l’égo, 2017
- Journée des femmes : arrêtez avec les fleurs et les promos, des droits suffiront, par Amandine Schmitt, L’Obs, 8 mars 2016
- Bingo 8 mars : le tour de France des pires initiatives pour la journée des droits des femmes et Bêtisier des pires opérations commerciales du 8 mars : la suite !, par Sophie Gourion, Tout à l’égo, 2016.
- Journée des droits des femmes : le bêtisier des pires opérations commerciales, par Sophie Gourion, Tout à l’égo, 2013
- Journée de la femme, journée de la pouffe ?, Libération, 2013
Voir aussi cette collection des images les plus « WTF de la journée de la femme », dans le sport et cet autre tumblr qui dit stop au sexisme en politique : Et sinon, je fais de la politique.
Les pires de 2013 : La « Journée de la femme digitale » avec Carrefour et Seb ; La Ville de Nice et les municipalités de Petit-Bourg (Guadeloupe), Condé-sur-L’Escaut (Nord), Puteaux (Hauts-de-Seine) et Bezons (Val-d’Oise) ; L’Express ; l’opération « mettez du rouge », avec aufeminin.com et MyPhotoAgency, Patrick Bruel ; ELLE ; Marie Claire et Sarenza ; Thalys ; SNCF ; Swarovski, Eléphant bleu ; la caisse d’Epargne, Citroën, Chérie FM, Ingésup, Cadeaux groupés, WoMen’Up ; France Inter ; Kielh’s, Rock’n Roll Hair Cut, City Cake, OÜI FM ; la Confédération Nationale des Artisans Pâtissiers de France et le Centre Féminin de la Pâtisserie, toutes en motos ; l’opération « Femmes en fête » = France Boissons, Heineken, Coca-cola, Le Guide des sensations, Nestlé Waters, Orangina Schweppes et Pago ; Le Stade Rennais ; Open LFB ; Casino de Ouistreham ; Nocibé ; Naf-naf et Bourjois ; Les labos Ducray ; Marat Safin ; Parfumerie Douglas ; Monceau Fleurs ; Journal de Mickey ; et Mango.
2011 : Chérie FM, Soft Paris, Naf-Naf et tous les cafetiers et ELLE.
Autant de marques à boycotter, pardon « girlcotter », pour le reste de l’année ! Le girlcott est la version féminine du mot anglais « boycott ». Il s’agit de refuser de consommer les produits ou services des marques qui offrent une image dégradante ou stéréotypée des femmes. Le girlcott est d’autant plus efficace qu’il est crié dans les médias et réseaux sociaux.