Florence Montreynaud a 20 ans en 1968, l’année du Women’s Lib. Elle lance sa première campagne électorale sous l’égide du mouvement Choisir en 1978. Mais renonce définitivement à la politique en découvrant un matin d’énormes « PUTE » inscrits en travers des affiches de sa campagne.
Le 8 mars 1999, Florence Montreynaud lance le mouvement féministe des Chiennes de garde, comité de vigilance contre les injures sexistes que l’on adresse encore ouvertement aux femmes. L’association connaîtra un succès médiatique immédiat et durable [*].
Florence Montreynaud est l’auteure du manifeste « NON à la pub sexiste ! » (28 septembre 2000) qui fonde La Meute, mouvement féministe, mixte et international contre la publicité sexiste. Elle fonde ensuite Encore féministes !, un réseau féministe, mixte et international qui groupe les signataires d’un manifeste lancé le 8 mars 2001, donnant la liste de vingt premières « bonnes raisons » d’être « encore féministes », et invitant chacun-e à en ajouter d’autres.
Journaliste indépendante, elle a été présidente de l’Association des femmes journalistes. Ses armes ? Un fax, deux téléphones, internet et un carnet d’adresses gonflé au fil d’années de militantisme et de complicités intellectuelles. Et un crédit personnel important, servi par une allure, une courtoisie, et un humour inaltérable.
Elle a choisi comme devise Et liberi et libri
(Et des enfants et des livres) parce qu’on enjoignait autrefois aux filles qui voulaient étudier de choisir entre les deux. Passionnée par l’histoire des femmes et par l’évolution de leurs liens avec les hommes, elle a participé à de nombreux débats, réflexions collectives et rencontres sur ces sujets. Elle est l’auteure de plusieurs livres, dont le plus connu est l’encyclopédie Le XXe siècle des femmes.
Florence Montreynaud, à propos du féminisme
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