Le 22 septembre 1981, les violeurs de Marie André sont acquittés parce qu’elle est une militante féministe, dans un collectif de lutte contre le viol, lesbienne, et qu’elle a eu le courage de refuser l’expertise psychiatrique alors imposée à toutes les victimes de viol, comme si c’était un peu de leur faute, quand même.
Dans les années 80, les homosexuels et surtout les lesbiennes peuvent encore être internées : elles ne sont pas coupables, mais malades. Un bon internement et elles pourront rentrer dans la norme ! Les violeurs, eux, courent toujours.
L’homosexualité ne sera retirée de la liste des maladies mentales de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qu’en 1991.