En France, avant la loi Veil, l’avortement était illégal et il fallait faire appel à des « faiseuses d’anges » qui pratiquaient des IVG clandestines. Pour les réaliser, ces femmes utilisaient des objets pointus comme des aiguilles à tricoter, des ciseaux, des cintres métalliques… C’est donc naturellement que ce dernier a fait son apparition au panthéon des symboles de la lutte des femmes à disposer librement de leur corps.
En 2013, lorsque l’Espagne a voulu limiter le droit à l’avortement, des femmes se sont emparées du cintre lui rajoutant un « Nuncà mas » (Plus jamais). La Pologne aussi, ainsi que d’autres pays où l’avortement est en danger.